Une vie à travers un clavier

Ou blogue cherche lecteur

26 septembre 2006

Through Glass

Peut-être la connaissez-vous, mais cette chanson est tout simplement excellente. En voici les paroles. Un jour, si je finis par avoir une guitare et que je suis le moindrement doué, j'vais peut-être la jouer, qui sait...;)

I'm looking at you through the glass
Don't know how much time has passed
Oh God it feels like forever
But no one ever tells you that forever feels like home
Sitting all alone inside your head

'Cause I'm looking at you through the glass
Don't know how much time has passed
All I know is that it feels like forever
But no one ever tells you that forever feels like home, sitting all alone inside your head


How do you feel, that is the question
But I forget you don't expect an easy answer
When something like a soul becomes initialized
And folded up like paper dolls and little notes
You can't expect a bit of hope
So while you're outside looking in describing what you see
Remember what you're staring at is me

'Cause I'm looking at you through the glass
Don't know how much time has passed
All I know is that it feels like forever
But no one ever tells you that forever feels like home, sitting all alone inside your head

How much is real, so much to question
An epidemic of the mannequins contaminating everything
We thought came from the heart,
But never did right from the start
Just listen to the noises
no more sad voices
Before you tell yourself
It's just a different scene
Remember its just different from what you've seen

I'm looking at you through the glass
Don't know how much time has passed
And all I know is that it feels like forever
But no one ever tells you that forever feels like home,
sitting all alone inside your head

cause i'm looking at you through the glass, don't know how much time has passed
All I know is that it feels like forever, but no one ever tells you that forever feels like home, sitting all alone inside your head...

And it's the stars
The stars that shine for you
And it's the stars
The stars that lie to you yeh ya

And it's the stars
The stars that shine for you
And it's the stars
The stars that lie to you yeh ya


I'm looking at you through the glass
Don't know how much time has passed
Oh God it feels like forever
But no one ever tells you that forever feels like home,
sitting all alone inside your head

'Cause I'm looking at you through the glass
Don't know how much time has passed
All I know is that it feels like forever
But no one ever tells you that forever feels like home,
sitting all alone inside your head

And it's the stars
The stars that shine for you yeh ya
And it's the stars
The stars that lie to you yeh ya
And it's the stars
The stars that shine for you yeh ya
And it's the stars
The stars that lie to you yeh ya

Who are the stars?
Who are the stars?
They lie…

Questionnaire piqué à Sab

Parce que j'ai pas de contenu ces derniers temps, quoi de mieux qu'un autre questionnaire pour mieux me découvrir ! :P


Quatre jobs que j'ai faits dans ma vie:
1- Rédacteur en chef sur HardGamers.com

Quatre films que j'écouterais encore et encore
1- Draco: La Légende du dernier Dragon
2- The Matrix
3- Ghosbusters 1-2
4- Superman I, II, III, IV

Quatre endroits où j'ai vécu:
1- Montréal
2- Montréal
3- Montréal
4- Montréal (ouais, j'ai vraiment déménagé dans ma vie...)

Quatre émission que je regarde
1- Smallville
2- The Simpsons
3- Les nouvelles (ça compte ?)
4- Tout le monde en parle

Quatre endroits où je suis déjà allée en vacances
1- Mexique (Acapulco)
2- Floride
3- Los Angeles (trip de 4 gars avec séance au E3 :P)
4- Ontario (avec Sab et mes parents il y a 5 ans)


Quatre sites web que je navigue toujours quand je vais sur internet
1- Tous les sites de nouvelles que je consulte pour mes propres nouvelles sur HG ;)
2- HardGamers.com
2- MonClasseur.com
3- Cyberpresse.ca

Mes quatres plats favoris
1- Tous les plats de mes grands-parents
2- Les mets chinois
3- Les pilons de poulet plongés dans la sauce à l'ail
4- La sauce à spaghettis de la mère à Sab

Quatres endroits où j'aimerais mieux être maintenant
1- Italie
2- Collé contre une fille que j'aimerais
3- Sur une montagne où je pourrais oublier tous mes tracas pour quelques instants
4- Dans une mer du Sud à nager avec des dauphins

Quatre personnes qui selon moi répondront:
1- Sab (déjà répondu)
2- Ceux ayant du temps à perdre
3- Ceux ayant encore plus de temps à perdre
4- Ceux qui veulent attirer du monde sur leur blogue (ouin, les questionnaires, ça attire, c'est connu...)

15 septembre 2006

Malaise en cours

8h15, cours de philosophie.

Proie: Prof. de philo au cégep Maisonneuve, intellectuel très cultivé et brillant, mais croyant un peu trop posséder la science infuse. Un jour, il finira par se flatter et avouer son amour devant nous, je vous le dis.

Chasseurs: Deux étudiantes voulant le contester.

Conséquence: malaise dans une salle de cours.

Situation:

Le prof. (Marc-Fernand de son prénom) parle de la conception historique de la folie. Dès lors, une main se lève, prête à l'attaque. La jeune fille soulève une interrogation puis, silence. Le prof. la regarde tel un vulgaire déchet puis lui lance la remarque inattendue suivante: "Quel est le but de ton commentaire ? Non mais je cherche et je vois pas pourquoi tu m'as coupé la parole. Désolé, mais des commentaires comme ceux-là qui sont si insipides et si vides de sens, ça frôle l'insolence." Ouf, malaise #1 survenu. La fille baisse la tête, non pas en signe de soumission, mais bien par colère. Elle se retient, se mord les lèvres et tente de contrôler ses pulsions pour ne pas sauter au visage du prof. afin de lui arracher ses lunettes et de lui donner un traitement facial avec chirurgie à froid.

Une seconde main se lève, prête à attaquer tout de suite celui fulminant déjà sur sa chaise. Mais le feu ne commençait qu'à bouillir avant le commentaire suivant lancé par une fille de mon âge: "Monsieur, ce que vous dites va en contradiction avec les notions de mes autres cours. Comment pouvez-vous affirmer dire que ce que vous dites, vous, est vrai, que vous possédez la vérité absolue et qu'on doit vous croire sur parole plutôt qu'un autre ?" Oh oh, le volcan tremble et fait une irruption d'une violence et d'une animosité inattendues: "Bon, là ça va faire ! Si vous continuez à me dire des choses comme ça, moi je m'en vais ! Non mais vous m'insultez et vous me choquez en disant ça et si c'est comme ça que ça marche, j'm'en vais ! Vous allez voir que si vous voulez me planter, ça va barder ici."

La marmite humaine se déplace en direction de la porte, met la main sur la poignée avant d'être retenue par les paroles nuancées de mes confrères abasourdis par ce spectacle plutôt inusité d'un professeur de cégep. Mais, ce qui aura retenu notre attention au cours des minutes suivantes, c'est bel et bien ce petit malaise que nous avons tous ressenti lors de ce cours...

13 septembre 2006

Pensée...

Pour les étudiants de Dawson, spécialement pour les proches de la jeune fille ayant perdu tragiquement la vie. Un tel drame est inexpliquable, un tel acte est impardonnable... À vous qui avez dû vivre cette horreur et qui serez hantés prochainement par elle, bon courage.

08 septembre 2006

Chère madame STM

Ô toi et ta si jolie voix
Que nous redoutons avec tant d'effroi
Car nous savons alors à ce moment
Que nous ne pourrons nous rendre à temps
À la destination que nous désirons
Car de tes paroles naissent des bouchons

Encore ce matin j'ai tremblé
Lorsque tu as prononcé cette réalité
Que je ne pourrais me rendre à temps
À mon établissement d'enseignement
Dieu que j'ai alors pu jurer
Puisque tu ne savais pas quand le tout allait redémarrer

Grâce à toi les bus ont craqué
Sous le poids de gens si pressés
Qu'ils s'y sont entassés
Au risque de ne plus respirer
Par toi nous avons tous maudit
Cette STM si fiable et rapide, comme on dit...

Je suis revenu sur mes pas
Puisque je n'avais d'autre choix dans ce cas
Par toi je n'ai jamais pu prendre ce wagon
Qui m'aurait permis de me rendre à destination
Tout ça fait en sorte que le poil m'hérisse
Mais avec la STM, c'est quotidien que d'être en crisse...


Tout ça pour vous dire qu'encore une fois, le super service de la STM a failli ce matin et que je n'ai jamais pu me rendre au cégep à temps pour mon cours (le prof. ferme la porte à 8h15 et refuse de laisser rentrer quiconque après ou pendant la pause). Dieu que plus les mois passent, moins je suis enclin à payer les 33.75$ que me coûte ma carte mensuelle pour pouvoir me transporter à l'aide d'un service aussi fiable qu'une vieille Suzuki Swift....

04 septembre 2006

Où allons-nous ?

Le monde dans lequel nous vivons me décourage en de nombreux points. Guerres, famines, violence gratuite, haine, le monde me semble d'une noirceur qui ne fait que s'agrandir d'année en année. Mais lorsque je regarde l'avenir, le portrait n'est guère plus réjouissant, et ce même à un niveau régional.

J'écoutais un reportage sur la situation du système d'éducation québécois et on ne peut dire que le portrait soit très rose. Il y a une si forte pénurie d'enseignants qualifiés en ce moment qu'on rappelle à la hâte ceux ayant décidé de quitter cette fonction pour jouir de leurs beaux jours. Pire encore, en début d'année, certains enfants ont été renvoyés à la maison dès leur entrée. Cause ? Aucun enseignant disponible pour leur transmettre un savoir nécessaire dans cette vie où nous devons avoir un minimum d'éducation pour se débrouiller.

En ce moment, il y a 1 054 enseignants n'étant pas qualifiés qui enseignent sur le territoire québécois. Attention, cela ne veut pas dire qu'un professeur de mathétiques n'a pas les compétences requises pour enseigner sa matière. Il possède un diplôme en bonne et due forme pour enseigner la matière qu'il doit transmettre. Le problème est plutôt du côté de la pédagogie. Ces pseudo-enseignants (appellons-les comme cela) n'ont pas la formation nécessaire pour être devant une classe afin de transmettre leurs connaissances. Ils sortent de l'université avec un BAC en mathématiques, français, anglais ou une quelconque autre matière, mais sans avoir la formation pédagogique nécessaire pour se poster devant une classe. À peine ont-ils le temps de terminer leur BAC qu'ils sont arrachés à leurs bancs d'école pour aller se poster sans formation devant une classe. Par après, comment ils transmettront leur matière, ce n'est plus l'affaire du gouvernement ou du système d'éducation; ils ont déniché une "perle rare", peu importe s'il sait ou non transmettre sa matière, l'important est qu'il soit en poste et que les étudiants aient devant eux un "professeur", point à la ligne.

La question que l'on peut se poser est où l'on s'en va dans une telle impasse. Vous me direz, avec raison, que certains enseignants n'ont pas besoin de formation pour transmettre leur savoir, qu'ils peuvent tout aussi bien enseigner avec ou sans un diplôme en pédagogie. Sur ce point, vous avez raison. Mais est-ce le cas pour tous ? Non, loin de là. Que faire avec celui qui désire enseigner, mais qui ne sait pas comment s'y prendre, quels moyens utiliser pour intéresser ses étudiants, quels trucs employer pour maintenir une certaine discipline dans sa salle de cours tout en transmettant efficacement ses notions ? On le prend et on le jette sans formation devant une classe sans lui demander son avis, privé lui-même de notions nécessaires pour éduquer les jeunes qui se trouveront devant lui ? Quel beau risque prend le gouvernement en ne formant pas ses enseignants comme il se doit. Le danger réside justement dans le fait que sans formation adéquate, l'enseignant risque de perdre l'intérêt de ses étudiants. Et, surtout à l'adolescence alors que l'intérêt pour l'école est bien souvent à son plus bas, n'y a-t-il pas un danger que toute forme de motivation pour les adolescents envers l'école se perde en raison d'enseignants n'étant pas qualifiés pour enseigner ? Et que faire ensuite avec des adolescents n'étant que très peu motivés pour se pointer devant un professeur n'étant pas apte à enseigner et ne sachant pas nécessairement comment motiver et transmettre sa matière de façon intéressante en l'absence de formation ? Prendre le risque qu'ils décrochent ? Les laisser passer avec une moyenne croulant à chaque année (selon les statistiques, ce processus serait déjà enclenché) ? Est-ce cela l'avenir du Québec, former des jeunes à l'aide de personnes incompétentes pour effectuer cette tâche et continuellement niveler par le bas à l'aide de notes toujours plus basses et d'étudiants avec lesquels on prend le risque de voir la motivation continuellement décroître ?

Ne comptez pas sur le gouvernement pour corriger la situation à court ou moyen terme, il est acculé au pied du mur et le sait très bien. En fait, ce que le gouvernement ne sait pas, c'est comment sortir de ce cul-de-sac le serrant à la gorge toujours un peu plus d'année en année. J'écoutais Jean-Marc Fournier répondre à cette situation et ses dires m'ont laissé si froid, si découragé par la vision de notre propre gouvernement que ça en était risible. "Ce n'est pas grave, les profs ont juste à enseigner en ce moment puis ils parfairont leurs compétences avec le temps." Wow, bravo Jean-Marc, en plus de donner sept ans à un enseignant pour terminer son cours en pédagogie, voilà que tu te fous du problème actuel avec l'espoir qu'il se réglera avec le temps, quelle belle façon de corriger un problème. Désolé, mais un enseignant n'ayant pas terminé sa formation et voyant une plénitude d'emplois lui étant offerts aura quelle motivation à aller terminer son cours ? Et le professeur sans formation pédagogique et étant très loin d'être un pédagogue exemplaire ne le deviendra pas avec le temps; pour le devenir, ça prend des ressources (donc une certaine formation), un certain talent inné ET du temps, pas un seul de ces facteurs.

Après les médecins et les infirmières, voilà qu'on se retrouve plus que jamais dans une autre impasse avec les professeurs. En prenant conscience de tout cela, je vous le redemande: "Où allons-nous ?"

03 septembre 2006

Maudits chiens !

Après des semaines et des semaines d'attente, j'ai finalement vu le film Eight Below. Première réplique après le film: "Maudits chiens !!!". Pourquoi ? Eh bien parce que oui, ils m'ont fait pleurer (surtout que j'adore les Huskies, le sentiment de tristesse n'en était que décuplé...) ! C'est très rare que je pleure dans un film...en fait, je crois que le dernier, c'était l'Expérience parce que j'étais dégoûté par la cruauté humaine qu'on y présentait. Mais dans Eight Below, je n'ai pu retenir quelques larmes lorsque j'ai vu que les chiens étaient laissés à eux-mêmes, les hommes les ayant abandonnés pour sauver leurs propres fesses. Aucune considération pour ces pauvres bêtes, après tout, nous sommes tellement plus importants, notre vie vaut tellement plus chère que la leur...c'est ce manque de considération envers leurs vies qui m'a le plus troublé.

Évidemment, il y avait des scènes faites expressément pour nous tirer les larmes. Je pense notamment à la mort du premier chien et à la chef de la meute qui tente de le lever sans succès avant de lui dire au-revoir en lui léchant la tête. Ou encore à la mort du deuxième chien qui tombe dans une crevasse puis tous les cabots encore en vie qui s'attristent devant la mort d'un de leurs compatriotes, particulièrement son jumeau qui couche sa tête sur son dos avant de le laisser pour repartir.

En écrivant ces mots, je me rappelle des scènes poignantes que j'ai visionnées hier. Le film voulait ainsi nous faire prendre conscience des dangers et du climat hostile du grand nord ainsi que de la force de ces chiens beaucoup plus tenaces et résistants que les pauvres humains que nous sommes. Mélangé dans une ambiance Disney, la magie a opéré...