Une vie à travers un clavier

Ou blogue cherche lecteur

30 juin 2007

Futur agent ?

Mercredi prochain, 11 heures: entrevue pour un poste d'agent de sécurité au sein d'une firme. Je caresse le rêve d'avoir cet emploi et je fonde beaucoup d'espoirs afin de le décrocher. Priez pour que ce soit le cas. ;)

26 juin 2007

La part des autres

Il y a des personnes que je n'écoute définitivement pas assez, à commencer par mon propre frère. Lui-même me met en garde contre certaines personnes et je fais souvent fie de ce qu'il me dit. Il y a des gens autour de moi qui me connaissent depuis de nombreuses années et qui savent ce qui est bon et pas pour moi. Eux aussi, j'aurais dû les écouter il y a quelque temps au sujet de certaines fréquentations. Car une relation, quelle qu'elle soit, où l'un fait part d'un si grand égoïsme qu'il ou qu'elle ne peut même pas comprendre ou ne cherche pas à comprendre les raisons ayant poussé à ne pas avoir pu respecter ses engagements ne mérite définitivement pas d'exister. Dans ce temps, confrontés à ce genre de personnes, mieux vaut faire un ménage et rencontrer des gens plus intéressants. Car comme le dit si bien docteur maman, "les gens viennent et passent dans une vie, attarde-toi pas à ceux qui ne sont pas bons pour toi, tu perds du précieux temps de ton existence".

19 juin 2007

Travailler chez Archambault ? Hahaha...

Si, par une belle journée, vous avez déjà eu l'idée de travailler chez Archambault, préparez-vous à affronter une sélection ardue démontrant, en bout de ligne, à quel point la firme peut ne pas être sérieuse lorsqu'elle procède à des embauches. Car pour pouvoir travailler dans cette chaîne de magasins, spécialement dans la librairie où vous n'êtes payé que 25 cents au-dessus du salaire minimum et où vous pouvez finir à 22h de semaine comme de fin de semaine, vous devrez en premier lieu passer par une entrevue de groupe durant 1h30 où on vous plonge dans des situations dignes d'un directeur de magasin. À ce moment, on louange vos compétences, on vous promet de vous rappeler très rapidement, on vous félicite, bref, tout est dans le sac. On vous rappelle et on vous convoque à une seconde entrevue, personnelle cette fois, où pendant une autre heure et demie, on vous passer à la moulinette et on vous pose une tonne de questions sur votre passé, sur ce que vous feriez dans une situation-hypotéthique-qui-n'arrive-jamais-anyway, sur vos connaissances en littérature, sur vos compétences, etc. Bref, deux grosses entrevues où on vous met à nu, où on vous scrute, et tout ça pour un maigre salaire. Après tout cela, un test de connaissances surgit de nulle part et on vous affirme que cela n'a rien à voir avec le choix qui sera effectué parmi les candidats. Étrange tout de même que ce test soit noté et qu'il soit obligatoire pour les candidats intéressés par le poste de libraire s'il ne compte pas dans l'évaluation...

Lorsque vous avez survécu à tout cela, on vous promet dur comme fer qu'on vous rappellera très bientôt parce "qu'on est en manque de personnel". Et vous attendez...encore...et encore...et encore...et encore... Jusqu'au moment où, parce que vous, vous êtes franchement intéressé par le poste de libraire sous-payé, vous rappelez en magasin pour faire un suivi. À ce moment, on vous réaffirme qu'on vous rappellera parce que la sélection est difficile et on vous promet une date pour vous redonner des nouvelles. Évidemment, celle-ci n'est pas respectée et vous attendez...encore...et encore...et encore... Vous oubliez cela, vous vous dites qu'ils sont franchement difficiles pour un poste peu payé et demandant, selon l'offre d'emploi, un minimum de connaissances en littérature. Puis, vous vous rendez un beau soir à la succursale pour y acheter un livre. À ce moment, vous vous rappelez que vous êtes toujours intéressé par le poste, surtout lorsque vous voyez une affiche affirmant qu'ils embauchent toujours. Vous demandez la gérante de la librairie qui, sur un ton peu courtois, vous demande de la rappeler dans quelques jours alors que vous ne vouliez que savoir si la succursale embauche toujours. Vous rappelez parce que oui, vous êtes franchement intéressé et que vous voulez vraiment démontrer votre intérêt. Vous espérez encore jusqu'au moment où ladite gérante vous affirme qu'elle ne vous a pas retenu parce que "le livre, vous ne l'avez pas". Dès lors, vos espoirs s'écroulent et vous restez pantois devant cette affirmation disons...peu commune.

Ces étapes, je les ai récemment vécues alors que je postulais pour un emploi de libraire chez Archambault. Je ne doute pas que d'autres candidats étaient plus outillés que moi pour occuper ce poste, mais franchement, je suis amèrement déçu de la façon que cette firme traite les postulants. On promet, on promet, on promet et en bout de ligne, après de nombreuses tentatives, on vous lance une affirmation dont vous n'êtes pas sûr de comprendre la subtilité. Je suis désolé, mais il faut plus que des connaissances minimales pour être libraire dans cette firme. Je suis loin d'être un étranger au monde de la littérature et même si je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler un "rat de bibliothèque", j'ai beaucoup de connaissances dans ce domaine. Je lis pratiquement à tous les jours des ouvrages de tous les styles et de tous les genres et je connais beaucoup d'éléments de et univers qui me fascine depuis mon enfance. Certes, j'avoue que je pourrais en savoir plus sur le domaine de la littérature, mais je crois posséder les "connaissances de base" qu'ils recherchaient et je crois leur avoir démontré tant ces connaissances que mon intérêt pour ce poste. Après tout, je doute que tous les candidats les aient relancé autant de fois que moi afin de manifester leur intérêt.

Bref, je suis déçu de ne pas avoir décroché ce poste, mais encore plus de leur attitude. Pourquoi ne pas m'avoir dit que je n'étais pas retenu lorsque je les ai relancés au bout d'une semaine ? Pourquoi la gérante ne m'a-t-elle pas dit les choses en face lorsque je me suis présenté à la succursale au lieu d'entretenir encore ce mince espoir de faire partie de la compagnie ? Je ne sais pas ce que ça prend pour faire partie de cette firme payant peu pour ce qu'elle demande, mais chose certaine, ils font preuve de mauvaise foi tant dans leurs entrevues (notamment avec le test de connaissances qui n'est pas sensé compter dans notre postulation) que dans le suivi qu'ils effectuent avec leurs candidats. Parole d'un gars qui "ne l'a pas dans le domaine du livre"...

13 juin 2007

Mise à jour

Wah, après deux mois, je me décide à réécrire sur mon blogue ! Mon emploi du temps m'a tout simplement empêché de faire vivre ce blogue que j'ai fortement délaissé. Avec mon emploi (qui me gruge 40 heures par semaine), ma copine, HG et les quelques rares sorties que je fais ici et là, j'en étais presque arrivé à croire qu'un jour, j'ai insufflé la vie à un blogue afin d'y attirer des dizaines de lecteurs. Tout de même, après quelques protestations de mes proches, je profite de ces quelques minutes du petit matin pour faire naître un nouveau billet afin de vous déblatérer les dernières péripéties de ma ô très passionnante vie.

À l'exception de ma copine (changement le plus positif de la dernière année et demie) et de mon emploi, un autre changement est survenu dans mon existence. En effet, je me suis procuré une grosse boîte noire avec écran, clavier, souris et hauts-parleurs. Pourquoi le dis-je alors que tout le monde a probablement son ordinateur ? Tout simplement parce qu'il s'agit de la première grosse dépense que j'ai effectué dans les dernières années avec mon propre argent. Cet ordinateur, je l'ai gagné sans avoir recours, comme par le passé, à mes parents. J'ai travaillé, bûché et sué pour finalement mettre la main sur cet appareil dont je rêvais depuis des années. Bien qu'il ait produit un trou de plusieurs centaines de dollars dans mon compte en banque, je suis fier de dire qu'il s'agit de MON ordinateur que JE me suis procuré avec MES propres moyens. Encore aujourd'hui, en écrivant ces mots, je suis fier. :)

Du reste, voici la chanson qui joue sur cet appareil tout noir depuis quelque temps:

Dont remember where I was
I realized life was a game
The more seriously I took things
The harder the rules became
I had no idea what itd cost
My life passed before my eyes
I found out how little I accomplished
All my plans denied

So as you read this know my friends
Id love to stay with you all
Please smile when you think of me
My bodys gone thats all

A tout le monde
A tout les amis
Je vous aime
Je dois partir
There are the last words
Ill ever speak
And theyll set me free

If my heart was still alive
I know it would surely break
And my memories left with you
Theres nothing more to say

Moving on is a simple thing
What it leaves behind is hard
You know the sleeping feel no more pain
And the living are scarred

- Megadeth ; À tout le monde (Set me Free)