Malaise en cours
8h15, cours de philosophie.
Proie: Prof. de philo au cégep Maisonneuve, intellectuel très cultivé et brillant, mais croyant un peu trop posséder la science infuse. Un jour, il finira par se flatter et avouer son amour devant nous, je vous le dis.
Chasseurs: Deux étudiantes voulant le contester.
Conséquence: malaise dans une salle de cours.
Situation:
Le prof. (Marc-Fernand de son prénom) parle de la conception historique de la folie. Dès lors, une main se lève, prête à l'attaque. La jeune fille soulève une interrogation puis, silence. Le prof. la regarde tel un vulgaire déchet puis lui lance la remarque inattendue suivante: "Quel est le but de ton commentaire ? Non mais je cherche et je vois pas pourquoi tu m'as coupé la parole. Désolé, mais des commentaires comme ceux-là qui sont si insipides et si vides de sens, ça frôle l'insolence." Ouf, malaise #1 survenu. La fille baisse la tête, non pas en signe de soumission, mais bien par colère. Elle se retient, se mord les lèvres et tente de contrôler ses pulsions pour ne pas sauter au visage du prof. afin de lui arracher ses lunettes et de lui donner un traitement facial avec chirurgie à froid.
Une seconde main se lève, prête à attaquer tout de suite celui fulminant déjà sur sa chaise. Mais le feu ne commençait qu'à bouillir avant le commentaire suivant lancé par une fille de mon âge: "Monsieur, ce que vous dites va en contradiction avec les notions de mes autres cours. Comment pouvez-vous affirmer dire que ce que vous dites, vous, est vrai, que vous possédez la vérité absolue et qu'on doit vous croire sur parole plutôt qu'un autre ?" Oh oh, le volcan tremble et fait une irruption d'une violence et d'une animosité inattendues: "Bon, là ça va faire ! Si vous continuez à me dire des choses comme ça, moi je m'en vais ! Non mais vous m'insultez et vous me choquez en disant ça et si c'est comme ça que ça marche, j'm'en vais ! Vous allez voir que si vous voulez me planter, ça va barder ici."
La marmite humaine se déplace en direction de la porte, met la main sur la poignée avant d'être retenue par les paroles nuancées de mes confrères abasourdis par ce spectacle plutôt inusité d'un professeur de cégep. Mais, ce qui aura retenu notre attention au cours des minutes suivantes, c'est bel et bien ce petit malaise que nous avons tous ressenti lors de ce cours...
Proie: Prof. de philo au cégep Maisonneuve, intellectuel très cultivé et brillant, mais croyant un peu trop posséder la science infuse. Un jour, il finira par se flatter et avouer son amour devant nous, je vous le dis.
Chasseurs: Deux étudiantes voulant le contester.
Conséquence: malaise dans une salle de cours.
Situation:
Le prof. (Marc-Fernand de son prénom) parle de la conception historique de la folie. Dès lors, une main se lève, prête à l'attaque. La jeune fille soulève une interrogation puis, silence. Le prof. la regarde tel un vulgaire déchet puis lui lance la remarque inattendue suivante: "Quel est le but de ton commentaire ? Non mais je cherche et je vois pas pourquoi tu m'as coupé la parole. Désolé, mais des commentaires comme ceux-là qui sont si insipides et si vides de sens, ça frôle l'insolence." Ouf, malaise #1 survenu. La fille baisse la tête, non pas en signe de soumission, mais bien par colère. Elle se retient, se mord les lèvres et tente de contrôler ses pulsions pour ne pas sauter au visage du prof. afin de lui arracher ses lunettes et de lui donner un traitement facial avec chirurgie à froid.
Une seconde main se lève, prête à attaquer tout de suite celui fulminant déjà sur sa chaise. Mais le feu ne commençait qu'à bouillir avant le commentaire suivant lancé par une fille de mon âge: "Monsieur, ce que vous dites va en contradiction avec les notions de mes autres cours. Comment pouvez-vous affirmer dire que ce que vous dites, vous, est vrai, que vous possédez la vérité absolue et qu'on doit vous croire sur parole plutôt qu'un autre ?" Oh oh, le volcan tremble et fait une irruption d'une violence et d'une animosité inattendues: "Bon, là ça va faire ! Si vous continuez à me dire des choses comme ça, moi je m'en vais ! Non mais vous m'insultez et vous me choquez en disant ça et si c'est comme ça que ça marche, j'm'en vais ! Vous allez voir que si vous voulez me planter, ça va barder ici."
La marmite humaine se déplace en direction de la porte, met la main sur la poignée avant d'être retenue par les paroles nuancées de mes confrères abasourdis par ce spectacle plutôt inusité d'un professeur de cégep. Mais, ce qui aura retenu notre attention au cours des minutes suivantes, c'est bel et bien ce petit malaise que nous avons tous ressenti lors de ce cours...
1 Comments:
At 11:20 p.m., Sara said…
Sti qu'cé niaiseux un adulte qui croit tout connaître. Si cet homme-là avait été le moindrement professionnel il aurait défendu sa thèse calmement, ce qui ne l'empêche absolument pas de remettre poliment la fille à sa place. Non mais bâtèche, c'est censé être chargé de notre éducation ce monde-là! Wtf.
Publier un commentaire
<< Home