Quand on ne dit pas assez merci...

Ma mère. Certains d'entre vous la connaissent et savent que ma mère peut être la personne la plus généreuse qui soit, mais aussi la plus grande protectrice de ceux qu'elle aime, au point d'en faire carrément peur. À plusieurs de mes ami(e)s, ma mère insuffle en eux une peur telle qu'ils hésitent même à revenir chez moi. Pourtant, ma mère est loin d'être méchante. En fait, elle ne veut pas qu'il arrive de mal à quiconque proche d'elle, encore moins à ses garçons. Durant mon adolescence, j'ai piqué des colères à ma mère face à son attitude, coryant qu'il s'agissait d'une surprotection et d'un manque de confiance à mon endroit. Puis, avec le temps, je me suis rendu compte qu'il s'agit d'une autre démonstration de son immense générosité. Ma mère pourrait tout donner pour moi, mon père et mon frère, absolument tout... Et elle peut aussi se montrer très généreuse envers des personnes proches de moi, quelques-uns qui lisez ce blogue en sachant quelque chose.

Mais, à l'occasion, il m'arrive de me demander si je suis un mauvais garçon face aux yeux de ma mère. Oui, elle me donne beaucoup, mais est-ce que je lui en redonne autant ? À chaque petit bobo physique ou mental, ma mère est toujours là. Elle pense constamment à ce qui ne va pas chez moi. À preuve: elle est arrivée avec une trousse de plus de 300$ cet après-midi pour contrer quelques problèmes que j'ai avec mon cuir chevelu, et ce alors qu'elle allait chez le coiffeur. Ce n'est pas l'argent qu'a coûté cette trousse qui me fait chaud au coeur, mais bien que ma mère ait encore pensé à moi alors qu'elle se rendait à un rendez-vous pour elle. Et des exemples comme celui-là, j'en ai à la tonne.

Par contre, est-ce que je démontre à ma mère que je suis reconnaissant de ce qu'elle fait pour moi ? J'ai la vive impression que je suis très égoïste dans tout cela et que ma mère se donne presque en entier pour ses trois hommes alors que nous, nous n'en faisons nullement autant. Comment faire pour lui démontrer toute ma reconnaissance, que tout ce qu'elle fait pour moi, j'en suis conscient et que je suis également conscient de l'importance qu'elle m'accorde dans sa vie ? Une lettre ? Oui, j'y ai pensé, mais bizarrement, lorsque j'arrive pour écrire à ma mère, ça bloque, tout simplement (et ça a de quoi être étrange puisque d'habitude, côté écriture, je suis loin d'être celui qui est coincé avec le syndrôme de la page blanche). Alors qu'il m'est facile d'écrire ce que je ressens pour d'autres ou de leur démontrer par l'écrit ce qu'ils représentent pour moi, pour ma mère, ça bloque. Alors, que faire autre qu'un simple merci, qui ne serait pas à la juste mesure de ce que ma mère m'a donné depuis tant d'années... Et le pire là-dedans, c'est encore une fois mon père qui ne cesse de me rappeler que je suis égoïste envers ma mère et qui, avec les réflexions que j'ai sur le sujet, finit tranquillement, mais sûrement, à me le faire croire...

Le vide intérieur

C'est le temps des fêtes, festoyez, réjouissez-vous, tout le monde est heureux, yé...et pourtant, ça ne me tente pas d'entrer dans ce moule de joie, d'être pétant de joie, de faire l'hypocrite en faisant semblant d'avoir du plaisir quand dans le fond, je me contre-fous de la joie environnante. Oui, je me sens seul ces temps-ci, abadonné quelque peu aussi. Certains diront que je fais en sorte d'être seul et je ne peux leur donner tort. J'ai moins envie de sortir, moins envie de parler, moins envie de me montrer face aux gens comme je suis en ce moment, contraire pur et simple de ce que j'ai été pendant les derniers mois. Je n'ai que moi à blâmer, je sais que des gens n'aiment pas que je les annule sans cesse, que je ne sorte plus beaucoup, que je n'aille pas si tant bien que cela. Je perdrai probablement des contacts, ça s'est déjà produit par le passé et ça se reproduira par le futur, ainsi la vie est-elle faite. Je sais aussi que certains resteront à mes côtés et ne se décourageront pas face au fait que je peux sembler me foutre d'eux alors que ce n'est pas le cas. Ce sont ces personnes que je considère comme mes vrais amis, ceux qui m'appuient, ceux qui ne cessent de vouloir me voir même si je ne suis pas la personne la plus sociable ces temps-ci. Vous, je sais que vous vous reconnaîtrez et je sais également que je vous serai, encore une fois, redevable éventuellement. Les autres, eh bien tant pis, vous ne méritiez pas que je m'attarde à vos vies alors que vous ne tenez pas compte de la mienne. Comme me l'a déjà dit une de mes amies, "ce sont dans les moments difficiles qu'on sait reconnaître ses véritables amis"...un conseil sage et criant de vérité.

Des bô gros cadeaux de Noël

Ouf, méchant bout de temps que j'ai pas mis ce blogue à jour. Manque d'inspiration, de motivation pour le faire ? Hmmm...difficile à dire, peut-être également par oubli ou bien par pure paresse. M'enfin, cela n'a pas d'importance, mieux vaut avoir un billet une fois de temps en temps qu'un billet à chaque jour déblatérant des sottises que personne ne veut lire de toute façon.

Avez-vous eu un beau Noël, et ce malgré le pas de neige ayant brisé l'ambiance de cette fête commémorant la naissance du Christ (quoique dans les faits, on commémore beaucoup plus le capital des grands magasins mais bon...) ? Pour ma part, j'ai eu un Noël...comment dire...mitigé, qui fut tout de même accompagné de beaux cadeaux. Une Xbox 360, Guitar Hero II, Okami, quelques billets de monnaie et Bon Cop Bad Cop ont fait mon bonheur pour ce temps des fêtes. Néanmoins, en vieillissant et en acquérant donc inévitablement de la sagesse, je me suis rendu compte que ce ne sont pas les cadeaux qui me font nécessairement plaisir à Noël, mais bien le temps passé avec les personnes que j'aime. Merci à tous ceux ayant pensé à moi, je vous suis redevable tant des présents que vous m'avez offerts que de votre présence...et ça, ce sont les années qui me l'ont appris.

Le bon conseil d'Anne

Anne* Vois, notre sol devient nuage. On a l'enfance au fond des yeux. dit :
le net c dla shit


Quand t'as pas la décence de venir t'expliquer et que, donc, c'est beaucoup plus facile de supprimer quelqu'un sans venir lui dire sur qu'est-ce que t'as aimé ou pas du moment que t'as passé avec lui ou elle, ça démontre très bien ton niveau de maturité. Et, dans ces moments-là, Anne a tout à fait raison de me dire que le Net, c'est d'la shit. Merci Anne pour ce merveilleux conseil. :P