Le vide intérieur

C'est le temps des fêtes, festoyez, réjouissez-vous, tout le monde est heureux, yé...et pourtant, ça ne me tente pas d'entrer dans ce moule de joie, d'être pétant de joie, de faire l'hypocrite en faisant semblant d'avoir du plaisir quand dans le fond, je me contre-fous de la joie environnante. Oui, je me sens seul ces temps-ci, abadonné quelque peu aussi. Certains diront que je fais en sorte d'être seul et je ne peux leur donner tort. J'ai moins envie de sortir, moins envie de parler, moins envie de me montrer face aux gens comme je suis en ce moment, contraire pur et simple de ce que j'ai été pendant les derniers mois. Je n'ai que moi à blâmer, je sais que des gens n'aiment pas que je les annule sans cesse, que je ne sorte plus beaucoup, que je n'aille pas si tant bien que cela. Je perdrai probablement des contacts, ça s'est déjà produit par le passé et ça se reproduira par le futur, ainsi la vie est-elle faite. Je sais aussi que certains resteront à mes côtés et ne se décourageront pas face au fait que je peux sembler me foutre d'eux alors que ce n'est pas le cas. Ce sont ces personnes que je considère comme mes vrais amis, ceux qui m'appuient, ceux qui ne cessent de vouloir me voir même si je ne suis pas la personne la plus sociable ces temps-ci. Vous, je sais que vous vous reconnaîtrez et je sais également que je vous serai, encore une fois, redevable éventuellement. Les autres, eh bien tant pis, vous ne méritiez pas que je m'attarde à vos vies alors que vous ne tenez pas compte de la mienne. Comme me l'a déjà dit une de mes amies, "ce sont dans les moments difficiles qu'on sait reconnaître ses véritables amis"...un conseil sage et criant de vérité.