Démission

La vie est une montagne russe dont on ne peut prévoir le degré de dénivellation des pentes. Elle me l'a encore prouvé cette semaine alors que j'ai démissionné de mon emploi de réceptionniste. Raisons ? Multiples. Environnement de travail pourri, gens qui s'amusent à te poignarder dans le dos ou encore à monter d'autres personnes contre toi, système de fonctionnement archaïque et totalement désuet, complète démotivation à mon égard de la part des employés et patrons, coupure massive d'heures pour me pousser vers la porte, bref, plus rien n'allait. Je n'ai aucune peine d'avoir quitté ce que je qualifie d'emploi de merde. C'était bien payé, mais la qualité n'y était aucunement. Je revenais chez moi frustré, ça empiétait sur ma vie tant professionnelle qu'amoureuse, plusieurs personnes me dénigraient ou me rabaissaient, bref, vraiment tout pour me faire démissionner. Et c'est encore pire depuis que le directeur de l'hôtel, qui est un homme que j'ai appris à respecter et à apprécier, a lui-même démissionné. Comme il l'a si bien dit à Clo, "c'est un panier de crabes", tant lui que moi et Clo méritons de travailler dans un environnement de travail beaucoup plus adéquat, beaucoup plus professionnel, bref, beaucoup plus sain.

Donc voilà, je n'ai aucune forme de respect pour les gens travaillant dans cet établissement et encore moins pour plusieurs des personnes constituant sa clientèle. Lorsque vous entendrez le nom de cet hôtel (que j'ai déjà mentionné), pensez que la clientèle est non seulement merdique, mais que les patrons le sont également. Ce ne sont rien de plus qu'une bande d'hypocrites ne faisant pas l'ombre d'avoir un quelconque sentiment pour vous, peu importe votre situation. Certes, ils feront les beaux et gentils toutous devant vous, mais dès que vous aurez le dos tourné, ils vous lanceront un poignard. Et ce poignard, c'était bien souvent moi, moi qui me faisais engueuler par le si sympathique propriétaire pour ce que je faisais, mais qui m'envoyais au front pour affronter les clients puisque lui, aussi pathétique soit-il, n'était pas capable de régler lui-même les conflits dans son propre hôtel. Je ne m'en veux aucunement d'avoir démissionné de cet emploi, je sais que les gens constituant tant la clientèle que le personnel de cette entreprise sont merdiques et que je vaux mieux qu'eux. Je leur crache au visage, ni plus ni moins, quoique encore là, ils ne méritent même pas les quelques gouttes de salive que je dépenserais pour eux.

Donc voilà, si jamais l'écho d'une offre d'emploi vous fait sciller les oreilles, pensez à un étudiant de 22 ans, fiable, persévérant, patient, perfectionniste et courtois cherchant en ce moment un emploi.